Le journaliste Pape Alé Niang est formel : « le peuple attend une véritable rupture. Pas de chasse aux sorcières mais que tous ceux qui ont eu à gérer les deniers publics et sur qui planent ou pèsent des soupçons d’enrichissement illicite ou de mauvaise gestion rendent compte de leur gestion ».
Pour le journaliste Pape Alé Niang, de petits voleurs ne peuvent pas croupir en prison pendant que des caïds de notre économie ou des coupables d’assassinats circulent librement.
« Tout simplement parce qu’ils sont des acteurs de la politique ou protégés par des politiques. Pas de masla. Nous sommes vigilants », déclare-t-il.
« Depuis nos indépendances, à part Diouf avec sa loi sur l’enrichissement illicite qui n’avait sanctionné que
des lampistes, on n’a pas souvenance d’avoir vu les voleurs de nos deniers publics lourdement sanctionnés à travers notamment un séjour carcéral », ajoute M. Niang.