Lors d’une émission diffusée le samedi 11 mai 2024 sur YouTube par la chaîne PublicSN, Mamadou Massaly, ancien allié du président Abdoulaye Wade et de l’ex-président Macky, a menacé de s’opposer physiquement à quiconque tenterait de pénétrer dans son domaine foncier pour le filmer et diffuser les images sur les réseaux sociaux.
Lors de cette interview, menée par la journaliste Aïssatou Diop Fall, l’homme politique, résident à Thiès, n’a pas mâché ses mots. Selon lui, il n’est pas disposé à se laisser faire sous prétexte qu’il n’est plus au pouvoir. Pendant l’interview, il a clairement exprimé qu’il n’avait pas peur.
Massaly, qui a aussi révélé résider actuellement au Canada où se trouve sa deuxième épouse, a exprimé une fermeté absolue concernant ses droits de propriété, particulièrement sur un terrain qu’il possède à Mbour 4, acquis en 2008 durant la présidence de Abdoulaye Wade. « Ce qui s’est passé à Mbour 4 doit être clairement dit : c’était une grosse erreur. Ceux qui ont lancé des accusations concernant certaines personnes qui détiendraient des terrains ici et là se trompent. Pour ma part, j’ai un terrain là-bas que j’assume pleinement. Je l’ai acheté en 2008, quand Abdoulaye Wade était président. J’ai toutes les preuves et tous les papiers nécessaires. Je n’ai donc rien à cacher, ce terrain m’appartient. Cependant, je n’accepterai pas que l’on tente de me reprendre ce qui m’appartient. Personne ne viendra me le soutirer et je suis prêt à mourir pour cela. Si vous voulez la paix, laissez-moi en paix, » a-t-il vigoureusement déclaré.
Sa réponse était encore plus tranchante lorsqu’on lui a demandé si des individus pouvaient entrer chez lui pour filmer et diffuser des images sur les réseaux sociaux. Massaly a explicité que tout acte de ce genre, en sa présence, serait confronté avec la plus haute résistance. « Vous n’avez toujours pas compris ce que j’ai dit. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais seulement en mon absence. En ma présence, personne n’osera le faire. Celui qui tentera, je le tuerai. Billahi, Wallahi, Tallahi. Ils doivent arrêter de se comporter comme des singes. Nous sommes dans un pays où tout le monde se connaît et nous devons nous respecter les uns les autres. On ne peut pas se permettre de se comporter de certaines manières entre nous. Mais attendez-vous à un retour de bâton si vous le méritez. Cinq ans, c’est à la fois long et court, mais il ne faut pas penser que nous avons peur de répondre. On peut écouter certaines choses sans répondre, mais ne pensez jamais que nous avons peur. Mais à celui qui me permet de vivre en paix, je permettrai également de vivre en paix. Même si vous ne me connaissez pas, vous avez déjà entendu parler de moi, et les gens savent bien à quoi s’attendre s’ils tentent de m’affronter. Donc, Billahi wa alkitaabi, celui qui viendra filmer ma maison, je le tuerai. Je ne cache pas mes propos, je dis ce que je dois dire et je ne me cache jamais. »