9 novembre 2024

Décès de Astou Sokhna : «si les faits sont avérés, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur» (Procureur de Louga)

La justice est déterminée à élucider la négligence présumée qui aurait coûté la vie à Astou Sokhna, enceinte de 9 mois, à la Maternité de l’Hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Le tribunal de grande instance de Louga qui a été saisi par une plainte de la famille de la victime, annonce qu’une enquête est ouverte et que les responsabilités seront situées.

«Le Commissaire central de Louga, chargé de l’enquête, a aussitôt démarré les investigations qui sont actuellement en cours afin d’élucider les circonstances de la mort de Astou Sokhna et de circonscrire, le cas échéant, les responsabilités des personnes mises en cause directement pour n’avoir pas apporté assistance à une personne en danger et, indirectement s’il y a lieu, pour tout acte de négligence qui ressortirait des éléments de l’enquête et qui serait susceptible de revêtir la qualification d’homicide involontaire», indique le communiqué du tribunal de Louga.

«Au regard de l’extrême gravité des faits dénoncés, la plainte déposée est actuellement traitée avec toute la diligence requise et, s’ils sont avérés, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur en vue de traduire le ou les présumés auteurs devant la juridiction compétente», ajoute le document.

Le parquet près le Tribunal de Grande Instance de Louga, rappelle «qu’il a reçu le 07 Avril 2022, une plainte du sieur Modou Mboup dirigée contre les responsables du Centre hospitalier El Hadji Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour négligence et non-assistance à une personne en danger, lesquelles, selon le plaignant, ont conduit au décès de son épouse Astou Sokhna, intervenu le 15 avril 2022 au sein dudit établissement».

Dans sa plainte, rappelle toujours le Tribunal, «le sieur Mboup dénonçait le comportement de l’infirmière de garde de l’hôpital qui après avoir admis son épouse dans une chambre et l’avoir mise sous perfusion, était restée insensible aux complaintes de la patiente et demeurée sans réaction alors même qu’elle agonisait, aux motifs que le médecin qui l’avait programmée pour une intervention ne sera à l’hôpital que le lendemain».

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