Le concert de casseroles est une frustration d’un homme fortement affecté par l’affaire Adji Sarr. Les sénégalais vont suivre le discours de fin d’année de leur Président.
Le concert de casseroles est érigé depuis quelques temps par Ousmane Sonko comme une modalité dans son opposition au régime du président Macky Sall.
Le concert de casseroles est non seulement une frustration face à l’affaire Adji Sarr qui ne tourne pas comme souhaitée et voulue, la théorie du complot n’a pas prospérée et l’on se dirige probablement vers un procès mais aussi son incapacité à proposer et accrocher les sénégalais, les redites insipides et autres accusations sans fondement ont fini par dégoûter les sénégalais. Si Sonko érige le concert de casseroles comme forme d’opposition, chose inédite au regard de son caractère vil et impertinent, l’on doit se poser des questions sérieuses sur ses aptitudes à assumer la fonction présidentielle qu’il convoite de façon dangereuse.
Comment est-ce qu’on peut imaginer un seul instant détourner des sénégalais du discours de leur président de la République ? Et demain, qu’adviendra t’il si par accident, il devenait Président de la République ? Plus qu’un concert de casseroles, les télévision et radios seraient éteintes ! Que Sonko se ressaisisse et s’oppose de façon républicaine, il y va de son image et de sa crédulité fortement entamée par l’affaire Adji Sarr.
Des sénégalais taperont les casseroles mais la majorité de nos compatriotes écouteront le message à la nation du président de la République comme de coutume. Sonko à perdu manifestement perdu le nord dans un jeu politique où ses anciens alliés le quittent et le projet du Pastef perd de sa substance parce que le leader s’est amusé avec le Président de la République n’y est pour rien dans ce projet qui fond progressivement comme beurre au soleil .
Cheikh Ndiaye
Responsable politique APR Grand Yoff
Conseiller municipal