Encore des perturbations en vue dans le système éducatif. En conférence de presse ce matin, les deux syndicats du moyen secondaire, le SAEMS et le CUSEMS, comptent observer une grève générale demain jeudi 11 mai 2023. C’est pour exiger du gouvernement le respect des protocoles d’accord du 30 avril 2018 et du 26 février 2022.
«Nos deux syndicats condamnent avec fermeté les prélèvements sauvages et inacceptables effectués sur les salaires des enseignants, au mépris des dispositions réglementaires. Ces pratiques malsaines, qui ne visent qu’à frustrer les enseignants qui ne demandent que le strict respect de leur droit, ne feront que galvaniser les soldats du savoir en les poussant à se mobiliser davantage pour exiger l’apurement du passif social. Nous dénonçons également le verrouillage des postes à Dakar et dans certaines grandes villes, dans le cadre du mouvement national. Pour sonner le glas du dilatoire et mettre un terme aux tentatives d’intimidation du gouvernement qui illustrent leur manque de volonté notoire, le CUSEMS et le SAEMS ont décidé de porter le combat pour exiger la convocation immédiate du comité de suivi des accords. Nous invitons tous les enseignants du Sénégal à respecter notre plan d’action pour exiger l’apurement du passif des accords et l’arrêt systématique de toutes les dérives liberticides. Pour ce faire, nous comptons observer un débrayage à 10 h aujourd’hui mercredi 10 mai 2023, suivi d’une grève totale demain jeudi 11 mai 2023 dans toute l’étendue du territoire national. Nous rappelons aux enseignants du Sénégal que seule la lutte libère et seule la mobilisation pourra nous permettre de pousser le gouvernement à ériger en priorité les accords signés avec les syndicats des enseignants», a précisé Ndongo Sarr, le secrétaire général du CUSEMS sur les ondes de la RFM.