Le drame de Sikilo a poussé le premier ministre Amadou Ba à convoquer, d’urgence, un conseil interministériel. Une rencontre au bout de laquelle, 22 mesures ont été annoncées. Pour le secrétariat national du Frapp, toutefois, « la corruption est ce cancer qui empêche aussi la sécurité routière ». Guy Marius Sagna et cie s’étonnent donc de « l’absence dans ces mesures de la lutte contre la corruption routière (achat de permis de conduire, achat de visite technique, corruption de certains agents de la circulation…) ». Des pratiques que ces activistes jugent est nécessaire « d’éradiquer pour éviter que tous les efforts soient vains ».
Par ailleurs, le Frapp « estime lourd pour les transporteurs d’avoir à quitter toutes les localités du Sénégal pour venir effectuer leur visite technique – même gratuite – à Dakar comme le dit la mesure 6 ».
S’agissant de la mesure 11, l’organisation considère que l’Etat aurait pu aller plus loin en ordonnant « le démantèlement des places assises ajoutées aux véhicules de transport d’origine ».
Enfin, le Frapp a salué « certaines mesures qui si elles sont appliquées renforceront davantage la sécurité routière ».